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ile de france mobilités - Page 4

  • CONSEIL MUNICIPAL A VANVES DANS UN CONTEXTE DE GREVE

    Le dernier conseil municipal de l'année s'est déroulé dans un contexte de gréve et de période pré-électorale intense. Même si la préoccupation des vanvéens ne soit pas pour l’instant les municipales, mais plutôt comment rejoindre leur lieu de travail lorsqu’ils n’ont pas leur activité sur place ou pas loin, avec leurs deux lignes de métro fermées (12 et 13), des bus archi-bondés lorsqu’ils peuvent circuler et ne sont pas bloqués par des piquets de gréve à leur dépôt, un train sur 5 sur la ligne transilien Paris Montparnasse. Parce si le 5 décembre, ils avaient pris leur précaution, avec RTT, télétravail, lundi, il a bien fallu retourner au boulot. Une journée des records avec 631 Km de bouchons à 9H – loin des 739 km enregistré un 6 Février 2018 lors du fameux épisode neigeux – avec une hausse de 8% du nombre de véhicules qui se traduisent à Vanves avec un axe Bleuzen-Marcheron-Larmeroux et un CD 50 sur-saturés notamment le soir, comme les circuits malins dans les quartiers du parc des Expositions (Moulin- Marcel Yol-4 Septembre ou G. d’Estrée) ou du parc F.Pic  (V.Jacquet-Place Kennedy-Vieille Forge-Louis Dardenne avec une variante V.Jacquet-Place Kennedy-Falret). Le lycée Michelet (sur la photo) a connu quelques tensions les jours de manifestations les 5 et 10 Décembre, des lycéens ayant voulu bloquer l’établissement avant de rejoindre les manifestants à Paris, la police ayant dû intervenir, en tenue de roboccop, pour assurer la sécurité, bloquant la rue Jullien.    

    Beaucoup de vanvéens avaient pris leurs précautions en début de semaine  : Les uns avec leur voiture, les radios ou les chaînes ayant parlé de raffienrie bloquée (sans préciser que c’était dans l’ouest de la France) ont emé la panique, les stations services de la rue J. BLeuzen ou de l’avenue du Général de Gaulle étant sur-bookées lundi et mardi dernier. La pratique vélo a battue des records, la mairie de Paris ayant recensé que le trafic sur ses pistes cyclables avait progressé de 96% par rapport à la semaine précédente. La Région communiquait pendant ce temps là sur les solutions alternatives mis en place grâce à son service de location vélo véligo en offrant le mois de décembre gratuit etc…

    Sa présidente annonçait hier matin sur RTL la mise de place de 220 bus et cars privés affrétés auprès de 7 compagnies privées de bus (Keolis, Transdev, RATPDev ou encore SAVAC) pour proposer 25.000 places chaque jour notamment aux franciliens habitant la grande couronne qui sont le plus touché par ce mouvement de gréve  «En réalité ce que nous faisons, c'est qu'à des endroits où il n'y a plus du tout de service, on en remet. On est vraiment en train d'apporter le service  minimum qui n'est pas fait. On fait une mission de service public» expliquait-elle sur RTL en ne perdant pas de vue de demander des comptes à la SNCF et à la RATP, en insistant de nouveau sur un dédommagement des usagers qui sont impactés par le grève : «J'ai demandé à la SNCF et à la RATP de prendre l'engagement de rembourser partout où le service minimum n'aura pas été fait. On fera les comptes à la fin de la grève. Mon exigence sera qu'on rembourse les voyageurs parce que c'est la 2e grève en un an. C'est extrêmement pénalisant notamment pour ceux qui habitent très loin. Je souhaite un remboursement du passe Navigo partout où le service n'a pas été effectué» expliquait elle soutenue par l’ensemble de la majorité municipale dont fait partie le maire de Vanves qui siége à la Région et à Ile de France Mobilité, haute autorité des transports de la région capitale

  • VANVES SENSIBILISE AU CONVOITURAGE EN PREVISION DE LA GREVE DU 5 DECEMBRE

    Le maire de Vanves, comme tous ces collègues franciliens,  a dû recevoir ou devrait être destinaire d’un dossier sur le co-voiturage avec une lettre de Valérie Pécresse expliquant les modalités mis en place par Ile de France Mobilités pour soutenir ce mode de transports et inciter leurs administrés à y recourir. «La gréve du 5 Décembre dans les transports pourrait permettre à la Région de vaincre la barrière psychologique concernant le covoiturage» a indiqué Valérie Pécresse lors d’une conférence de presse sur la stratégie régionale pour l’environnement, qui citait le chiffre de 30 000 covoiturages par mois. «La région a mis en place des moyens importants d’informations et d’explications notamment en direction des maires qui ont reçu un courrier» a-t-elle ajouté.

    Contrairement à la gréve de décembre 1995 qui sert de référence, où les parisiens et les franciliens n’avaient pas d’alternatives, que l’auto-stop, plus de vingt ans aprés il en existe avec Vélib’, Véligo location, le plus grand service de location de VAE au monde, lancé en Septembre dernier par la Région, sans compter les flottes de free floating et le covoiturage. L’objectif de la Région est de franchir le pas de la mobilité partagée, en ayant,  avec Ile de France  Mobilités (IDFM), lancée en 2017, l’opération «Tous ensemble pour le covoiturage», pour soutenir le covoiturage domicile-travail. IDFM a même rendu ce mode de transport quasiment gratuit, car il permet à chaque francilien titulaire d’un pass Navigo, inscrit sur l’une des 8 plateformes de covoiturage partenaires de l’opération, à travers le site ou l’application, de ne rien payer. Ainsi pour les passagers, 2 trajets sont offerts par jour pour les abonnés Navigo annuel. Pour les conducteurs, une indemnité kilométrique de 1,50 à 3 € par trajet et par passager en fonction de la distance parcourue. Jusqu’à 150 € par mois pour les conducteurs covoiturant chaque jour sur le domicile-travail. Enfin, la gratuité du covoiturage est prolongée en cas de pics de pollution et de perturbations majeurs dans les transports, grâce à une subvention de 4 € par trajet. D’ailleurs  la grève SNCF sur l'axe Atlantique a fait s’envoler les réservations de dernière minute  pour les cars ou le covoiturage, avec deux fois plus de trajet pour Blablacar

  • AVEC L’ARRIVEE DU 59 A VANVES LE 20 AVRIL, C’EST TOUT LE RESEAU DE BUS PARISIEN QUI CHANGE

    La nouvelle ligne 59 qui dessert Vanves  - Elle a été inauguré par une conférence de presse de la RATP et Ile de France Mobilités mardi dernier mais le sera  aussi  samedi matin par les élus de Vanves qu’a invité le Maire par mail - fait partie des 5 nouvelles lignes créées à l’occasion de la restructuration du réseau de bus parisiens qui entre en vigueur Samedi matin, avec une cinquantaine de modifications et prolongement de lignes, avec la création de 287 nouveaux arrêts de bus et 4000 points d’arrêts impactés, de nouveaux couloirs de bus pour améliorer la vitesse commercial et rendre attractif les bus. Il n’avait pas évoluée depuis 70 an. Il était devenu nécessaire de rééquilibrer le réseau à Paris et en petite couronne, desservir des quartiers qui ont évolués démographiquement et développés sur le plan urbain aux franges de la capitale, en multipliant les liaisons avec la banlieue, alors que les bus parisiens s’arrêtaient aux portes de la capitale, et notamment les gares du Grand Paris Express comme ce sera le cas avec la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart avec le ligne 59. Il a fallu 3 ans d’une large concertation avec les associations d’usagers, le grand public et les collectivités locales avec 21 réunions publiques, 57 Cahiers d’Acteurs, 2000 avis de voyageurs»

    Rappelons que ce réseau de bus parisien a été conçu durant l’après-guerre, de 1945 à 1951, pour remplacer l’ancien réseau de tramway, dont la circulation s’était arrêtée en 1938. Il a été pensé comme complémentaire du plan métro de 1948, afin de desservir les quartiers non couverts par le réseau souterrain, mais aussi en «superposition» du métro sur les axes majeurs, afin de permettre aux voyageurs qui ne prenaient pas le métro de rallier les pôles principaux. La numérotation des lignes parisiennes reflète d’ailleurs cette conception commune. Ainsi, les numéros 1 à 19 étaient réservés aux lignes de métro, et les lignes 20 à 99 aux lignes de bus parisiennes. Pour les lignes qui desservent la banlieue, la numérotation passe à trois chiffres. Les numéros des lignes de bus parisiennes dépendent de l’itinéraire du bus. Le chiffre des dizaines indique l’origine des lignes dans Paris, et le chiffre des unités indique la destination aux portes de Paris. Par exemple, la ligne 38 relie la Gare du Nord (3) à la Porte d’Orléans (8). Ces dernières années, l’offre de bus a augmenté dans Paris, avec une hausse du nombre de bus circulant en heures de pointe et en heures creuses, une extension des horaires, la création de services de soirée et de week-end, pour accompagner l’évolution des modes de vie. Cependant, depuis les années 1950, la structure du réseau n’avait que très peu évolué : le nombre de lignes était resté presque constant, et seuls quelques prolongements ou légères modifications d’itinéraire ont eu lieu. Pourtant, en parallèle, la démographie parisienne avait changé : c’est ce qui a expliqué le besoin de réorganisation du réseau.qui entre en vigueur ce week-end de Pâques